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    PRESENTATION DE « LA VILLE NOUVELLE » D’OWA...

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OWANDO VILLE NOUVELLE (OWANDO-PORO)

PRESENTATION DE « LA VILLE NOUVELLE » D'OWANDO
OWANDO, capitale de la région de la Cuvette, fête le 47ème
anniversaire de l'indépendance du Congo



La ville d'Owando, chef lieu du département de la Cuvette, située au c½ur de ce département à 550 km de Brazzaville, a abrité le 15 Août 2007, les festivités marquant le 47e anniversaire de l'indépendance du Congo. Les 5000 participants et les 1000 invités de marque à cette grand'messe sont venus des onze départements du pays et de l'étranger.
Historique d'Owando : Cette ville fut fondée par le colonisateur français dans les années 1899 et s'appelait alors Fort Rousset jusqu'en 1975. Chef-lieu de la Likouala Mossaka durant l'ère coloniale, elle borde la rivière « le Kouyou », l'un des principaux affluents du fleuve Congo, qui constitue pour elle une source de ravitaillement en eau et de la navigation fluviale. En effet, c'est à cause du manque d'eau que le colonisateur à découvert Owando, un petit village de onze personnes à l'époque, et y a installé le premier poste administratif. Les versions quant à la création de « Fort-Rousset » diffèrent tellement que, personnellement, je retiendrai celle de l'historien Congolo-Kouyou, le professeur Abraham Constant NDINGA MBO, professeur titulaire des universités, coordonateur de la formation doctorale « Histoire et civilisations africaines » à la faculté des Lettres et des sciences Humaines de l'Université Marien Ngouabi à Brazzaville au Congo qui écrit : « ...le 19 juillet 1903 à 2 heures du matin, Bobichon l'admnistrateur colonial partit de de la factorerie de Linengué à la tête de soixante dix miliciens, pensant surprendre les koyos – entendez kouyous – de Kanguini. Pour montrer néanmoins aux populations sa ferme volonté de ne plus tolérer aucune exaction, Bobichon décida de fonder en plein centre de Kanguini un poste de surveillance qui reçut le nom de Rousset, en souvenir de l'administrateur Alexis Rousset, mort en 1903 au Cap Lopez au Gabon des suites d'une broncho-pneumonie. Son aspect militaitaire lui fit prendre le nom de Fort dès 1904 ». Alors que selon d'autres sources moins scientifiques, le préfixe « fort » était attribué dans ce temps à chaque village qui sortait vainqueur d'une guerre. Par contre, le nom "Rousset" est celui du frère du premier administrateur d'Owando, tué lors d'une guerre civile au sud du Congo. Afin d'honorer la mémoire de son défunt frère, ce dernier nomma Owando "Fort-Rousset" ».
Owando qui, au début, joua le rôle de centre de groupement des populations des villages environnants pour servir de main-d'½uvre aux travaux de construction des bâtiments et des routes à l'arrivée de l'administrateur Tillaut en 1936, compte environ 30 000 habitants avec une population composée des groupes ethniques Kouyou, Mbochi, Makoua, Mbeti et Téké, répartis dans les huit quartiers, Kindodzoho, Yengo, Ikoumou, Oloho, Okouma, Linengué, Kanguini et Akiendza aujourdhui appelé quartier Mozart. Son climat est de type guinéen forestier, caractérisé par une courte saison sèche de deux à trois mois. C'est une zone d'abondance de pluies, dont les précipitations atteignent parfois une moyenne de 1754 mm. La température minimale est de 25° C.

ECONOMIE : Du point de vue économique, nonobstant ses multiples potentialités telle la palmeraie de Linengué située à l'entrée de la ville, qui fournissait l'huile de palme avant d'être fermée, ce district ne présente aucune activité économique de grande envergure. L'activité commerciale quant à elle, est tenue dans son ensemble, à 78% par des étrangers comme dans tout centre urbain congolais. Avec la récente découverte par TOTAL des nappes pétrolières, la ville avec ses nouvelles infrastructures, va devenir dans les prochaines années, un grand centre d'intérêts pour les industriels de par le monde.

LA BOISSON TCHAM-TCHAM appeléé communément le tcham en milieu kouyou, cette boisson est une richesse pour le terroir Kouyou. Aphrodisiaque réputé en milieu kouyou, elle est extraite du palmier raphia appelé Iboughou en langues kouyou et Mbochi. Ses bougeons se consomment comme tout légume, après une courte caléfaction. L'extraction et la vente de cette boisson sont l'activité commerciale principale de la localité. En dépit du fait que les méthodes d'exploitation auxquelles sont confrontés ses producteurs restent archaïques de par les énormes difficultés qui entravent son développement, cette boisson enivrante a longtemps été considérée comme le nectar des chefs notables.
Interdit aux enfants, le tcham est aujourd'hui consommé dans tout le pays et plus de 600 bidons de 25 litres sont transportés chaque jour vers les grandes villes. Son importance se mesure également par sa rareté et la complexité de sa production. Comme la noix de Kola, il joue un rôle dans les rapports sociaux et accompagne les grandes cérémonies, les contrats sociaux, notamment la dot et les mariages. Ce breuvage, qui conserve le respect des valeurs coutumières lors des cérémonies rituelles, permet aux jeunes dés½uvrés de la localité de lutter contre le chômage. Les femmes étaient seules, habilitées pour son transport. Elles le portaient sur le dos, dans de grosses calebasses. De nos jours, son transport s'effectue à vélo.

Au nombre des activités économiques de la ville de la région particulièrement celles de la ville d'Owando, notons également la fabrique du manioc l'aliment principal, et la chasse qui fournit quelques mets locaux telle que la chair du crocodile, appelée ngoki en langues congolaises, et la viande fraîche.

Les atouts de la municipalisation accélérée dans la Cuvette à Owando : Affirmant ainsi les chances de son développement, Owando qui est un grand centre administratif dont les activités se trouvent concentrées autour des services de la préfecture et de quelques directions départementales, évoque aujourd'hui diverses images fascinantes aux yeux du visiteur lambda. Cette ville doit aujourd'hui son développement à la municipalisation accélérée, ce programme de société si cher au chef de l'Etat Denis Sassou Nguesso, qui a favorisé sa reconstruction. Quelques-unes de ses routes ainsi que les infrastructures ont été construites et réhabilitées, notamment la route Obouya-Owando; l'avenue Marien Ngouabi longue de 4 km; le pont sur la rivière Mvouma; le marché central de type moderne. Long de 82 m et large de 43 m, ce marché, premier carrefour commercial des villages environnants, s'articule autour d'un étage occupé par des boutiques de vêtements et les objets de luxe. Le rez-de chaussée est réservé aux échoppes des vendeurs de poissons, viande et autres épices.
L'aéroport international d'Indanga, complètement réaménagé, reliera désormais Owando au monde entier, et aux autres villes du pays. Le boulevard central, long de 550 m et large de 20 m, l'hôtel « Le Kouyou » et les nombreux hôtels de particuliers, sont une preuve de la transformation de la ville dans la modernité. Dans le cadre de la rénovation et de la réalisation des immeubles du district, de nombreux chantiers sont en cours de finition. On note entre autres, la réalisation de l'avenue des Hôpitaux toute parallèle au boulevard central, la caserne militaire de Linengué avec une capacité de logement de 120 militaires, la direction départementale de la gendarmerie, la résidence du préfet, le stade Marien Ngouabi, les route Owando-Ossangou-Manga et Owando-Makoua, et des constructions privées qui se font çà et là.
L'année 2007 aura marqué une avancée significative pour la région de la Cuvette. Ainsi, avec l'exécution de la municipalisation lancée dans ce département, Owando pourra s'enorgueillir de son parc hôtelier qui a une gamme d'hôtels allant de la plus petite catégorie au grand standing touristique, sans oublier d'autres lieux d'accueil qui ne cessent de renforcer la capacité d'accueil de la ville en hébergement.
Le Folklore à Owando : Dans cette localité, le folklore s'exprime par des danses traditionnelles comme Edenda, Odomba, Amè, Lato, Ezito, Okwakassa, Epapanga, Atilet, Dans le... et bien d'autres qui animent les nuits chaudes et endiablées des quartiers populaires. Mais, Ekongo est la danse kouyoue qui reste la plus impressionnante de toutes. Elle demeure de loin l'exhibition la plus fascinante des danses traditionnelles parce que danse de combat. Elle préparait jadis à l'attaque de l'ennemi.
Le tourisme vit aussi à Owando : Du point de vue touristique, la ville dispose d'endroits susceptibles d'attirer le regard du visiteur. Le musée de la Cuvette qui faisait la fierté de la région après celui du Pool, a été malheureusement dévasté lors des événements socio-politiques qui ont secoué le pays. La bibliothèque de l'association Marien Ngouabi du président Roger Ndengué de Lille en France, située dans l'enceinte de la cabane laissée par Marien Ngouabi lui-même entre temps délocalisée ; le musée de collection des statuettes traditionnelles et des ½uvres d'art et d'artisanat qui se situent à la direction départementale de la culture; la mission évangélique de Mbembé, fondée en 1948(la première mission évangélique implantée dans la zone septentrionale); le camp des Matsouanistes (groupement des adeptes messianiques, déportés de la région du Pool et dispersés dans toute la République dans le but d'empêcher l'expansion d'un mouvement à tendance intégriste)etc... Situé derrière celui de la gendarmerie ce camp fut érigé en 1958 ; la cathédrale Saint-Firmin(construite en 1959 et dont la messe inaugurale fut célébrée le 24 décembre 1959).

Parmi ces sites touristiques, on note aussi le pont sur le Kouyou avec son port de pirogues en provenance de Mossaka et des villages environnants qui sert de tremplin entre Owando et l'extrême-nord ; l'hôpital du 31 Juillet 1968(fruit de la coopération sino-congolaise, inauguré le 31 juillet 1975 par le président Marien Ngouabi ) ; l'école normale des instituteurs ; le lycée technique ; et le site touristique Mombo Beach, l'un des joyaux du Congo, qui forme un cadre exceptionnel au bord de la rivière le Kouyou, à 2 km de la ville d'Owando. Dans cette localité, les langues les plus parlées sont le kouyou, le lingala et le français pour l'administration. Le vélo était dans cette localité, le seul moyen de transport avant le 47ème anniversaire de l'indépendance en aout 2007.

Owando 2007 : la fabuleuse fête de l'indépendance
Comme on pouvait s'y attendre, Owando 2007 a tenu toutes ses promesses ! Les cérémonies marquant le 47ème anniversaire de l'indépendance de la République du Congo ont été ici, dignes des plus grands rendez-vous de l'Histoire d'une nation.
Le chef-lieu du département de la Cuvette s'était orné de ses plus belles parures pour accueillir du 13 au 15 août, neuf chefs d'Etat africains et non des moindres, puisque parmi eux se trouvait le président de l'Union Africaine. Owando peut donc se targuer d'avoir marqué d'une pierre blanche cette célébration. Ces « trois glorieuses » journées ont été particulièrement marquées cette année, par une multitude de symboles. Le 13 août, la municipalisation aidant, le premier Congolais, arrivé la veille, a inauguré l'impressionnant aéroport international d'Indanga à Owando dans un tonnerre d'acclamations, mais aussi, et le fait mérite d'être signalé, par un grand nombre de groupes d'animation qui illustraient le Congo tout entier.
Le 14 août, a démarré sous le signe du sport, le désormais traditionnel semi-marathon international de la ville de Brazzaville (SMIB) organisé par la Fédération congolaise d'athlétisme et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).
La soirée de ce 14 Août 2007 fût un moment riche en émotions, du fait de deux cérémonies parrainées par l'épouse du chef de l'Etat congolais, Antoinette Sassou Nguesso, qui assista jusqu'aux environs de trois heures du matin, d'abord à la grande soirée de la mode africaine présentée par le Commissariat général du SAMA puis au concours de beauté « Miss Indépendance » de l'association « Lumières d'Afriques » qui mit en compétition les filles du département de la Cuvette. La soirée de la mode a permis aux six cents personnes venues assister à l'évènement dans le féerique site naturel de Mombo Beach de Bonaventure ENGOBO, de découvrir quelques talentueux couturiers du continent africain comme la styliste sénégalaise Djouma Dieng et l'Ivoirien Pathé O.
Quant à l'élection de « Miss Indépendance 2007», elle fut aussi un moment intense qui révéla et mit en valeur seize jeunes demoiselles ambassadrices de beauté des neuf districts du département de la Cuvette. Il fallut cinq passages pour les départager, après que le jury, les spectateurs et l'huissier aient savouré les tenues de ville aux couleurs nationales et celles du sponsor officiel, l'opérateur de téléphonie mobile MTN ; les tenues de plages, les costumes traditionnels de soirée...
Après plus de trois heures d'un spectacle bien animé entre autres par l'orchestre parisien « les C½urs brisés » de Dany Engobo autre fils du pays kouyou, Roga Roga d'Extra-Musica natif du village Okouma qui nous a gratifié d'une parcelle de son nouveau spectacle plutôt surprenant, un étonnant groupe pour la danse Ekongo et le groupe Kingoli Authentique, c'est finalement la jeune Fanny Yoka Opa d'Owando qui a remporté à l'unanimité la couronne de « Miss Indépendance 2007 », suivie de la première dauphine originaire de Mossaka et de la deuxième dauphine originaire d'Oyo. Dans son mot de circonstance, la première dame du Congo n'a pas manqué d'adresser ses éloges à « Lumières d'Afriques » tout en lui donnant rendez-vous pour 2008 à Brazzaville.

Au soir du 15 août, dernière des « trois glorieuses » journées, l'épilogue du 47ème anniversaire de l'indépendance du Congo à Owando pouvait être décrit comme un parcours sans faute. Car, si traditionnellement les défilés militaires et civils sont considérés comme des instruments de dissuasion ou de persuasion face à des voisins tumultueux et tapageurs, le défilé du 15 août cette année à Owando, a reflété la paix à laquelle aspire chaque Congolais à travers sa diversité culturelle. Oui, on peut l'affirmer, ce qui a réuni une fois de plus les Congolais, c'est le fait culturel.
Puisqu'Owando a ouvert grandement ses bras à tous par le biais de sites merveilleux tels le Mombo Beach de Mbémbé ou se passait chaque jour quelque chose de particulier, l'hôtel Daniel's Club, magnifique lieu affublé de deux chapiteaux dont l'un abritait les fresques du maître peintre Hilarion Ndinga et l'autre le fruit des laborieuses recherches du passionné collectionneur d'objets d'art le colonel à la retraite Pierre Obou qui a permis à travers des documents d'époque et une collection d'outils, de découvrir l'autre version décrite plus haut, des origines de la ville d'Owando, hier Fort Rousset.
Maintenant que l'indépendance nationale et la municipalisation accélérée du président Sassou sont passées par là, ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Continuons ! Car, on avait perdu de vue très tôt, les innombrables attraits de la ville d'Owando...

Owando le bourg, est devenue la grande ville moderne : Au Congo Brazzaville, dans cette région longtemps délaissée de la Cuvette, le grand village d'Owando au c½ur de la forêt équatoriale, sous l'impulsion d'un ambitieux programme gouvernemental, se développe désormais à la vitesse grand V. Malgré quelques ombres au tableau, c'est un véritable bol d'air et une sacrée aubaine pour les populations autochtones...
"Owando ya sika" ("Owando nouveau!" en langue locale lingala). Les militants d'un influent homme politique local portent avec fierté des tee-shirts où s'inscrit ce slogan résolument optimiste : Bienvenue à Owando, chef-lieu de la région de la Cuvette congolaise, nichée au c½ur de la forêt équatoriale, à plus de 500 km au nord de Brazzaville, au Congo. Depuis un an, sans bruit ni tapage médiatique, la ville, qui s'appelait Fort Rousset à l'époque coloniale, retrouve une seconde jeunesse en accueillant les festivités du 47ème anniversaire de l'indépendance du pays.
À la faveur d'un ambitieux programme intitulé "Municipalisation accélérée" lancé en 2004 par le gouvernement de la république et qui s'étale sur plusieurs années, la ville(près de 45 000 habitants avant le début des travaux), ressemble désormais à un vaste chantier. Après Pointe-Noire(2004), Impfondo(2005) et Dolisie (2006), Owando(2007) est la quatrième ville du pays à bénéficier de ce coup de jeune, un traitement de faveur diraient certains! En 2008 et 2009, ce sera au tour de Brazzaville (2008) la capitale congolaise à laquelle on annexera Kinkala chef lieu de la région mitoyenne du Pool au sud-est du Congo.
A Owando, le "lifting" est visible à plusieurs endroits : le nouveau pont de la Vouma qui facilite la circulation des personnes, des véhicules et donc des marchandises qu'on avait de plus en plus du mal à évacuer vers la capitale, ou encore le tronçon routier de 45 km entièrement bitumé entre Owando et Obouya sur la Nationale 2 qui relie Brazzaville à la partie septentrionale du pays. L'installation prochaine de trois châteaux d'eau, devrait doubler la capacité d'alimentation en eau potable.
Fortement affectés par la faillite au début des années 90 de la Régie nationale des palmeraies du Congo qui assurait une certaine prospérité à la région dans les années 70-80, les habitants avaient jusqu'ici le sentiment d'avoir été abandonnés par les pouvoirs publics. Aujourd'hui, ils ne cachent plus leur soulagement. La majorité d'entre eux vit encore modestement de chasse et de pêche, très rarement du maraîchage et de l'élevage. Les attentes sont donc fortes de ce côté-là... "Si le Président avait eu l'idée d'initier ce programme depuis qu'il est au pouvoir (depuis 1979, avec une interruption entre 1992 et 1997), le Congo serait déjà loin. Nos jeunes ne partiraient même plus perdre le temps à Brazzaville, chercher du travail qu'ils ne trouvent d'ailleurs pas" regrette cette femme, habitante locale.

Coup de jeune : Jour et nuit, des entreprises françaises, chinoises et congolaises s'activent sur les chantiers de grands travaux. Les travailleurs (maçons, électriciens, plombiers, etc.) ont été recrutés pour la plupart à Brazzaville, faute de main-d'½uvre qualifiée sur place. À côté de quelques vieux bâtiments administratifs publics réhabilités comme l'Hôpital général du 31 juillet, de nouveaux ouvrages tels l'aéroport, les hôtels, les villas officielles, la résidence présidentielle, l'avenues, les boulevards, etc..., tranchent par leur architecture moderne. Contente de voir les travaux du nouveau marché toucher à leur fin, Hélène, vendeuse de tcham(vin de palme bouilli) plaisante : "J'ai déjà vu l'endroit qu'on nous a réservé. C'est à l'étage et c'est beau. J'ai seulement peur pour nos clients : une fois saouls, beaucoup vont chuter en bas". Des maisons privées poussent un peu partout dans la ville et dans les villages environnants. Elles sont construites par des hauts fonctionnaires originaires de la région.
Un phénomène nouveau qui ne laisse pas indifférent les paysans autochtones qui disent de ces hauts fonctionnaires fils du pays kouyou, je cite : "C'est maintenant seulement que ces gens ont compris qu'il faut aussi construire au village. Avant, ces hommes politiques perdaient leur argent dans l'ambiance à Brazzaville". Unanimes, ils soulignent que c'est la guerre de 1997 qui les a fait dans la débandade qui a suivi, changer d'avis et d'habitudes...
"Quand ils sont venus se réfugier ici, leurs parents les ont fait dormir avec leurs familles dans des cabanes en paille. Cela leur a fait honte. Depuis, ils ont commencé à construire des villas" analyse un séminariste.
Tout le long de la bruyante avenue Marien Ngouabi l'artère principale récemment goudronnée et électrifiée, les commerçants (maliens, mauritaniens, sénégalais, rwandais et quelques rares congolais) ouvrent leurs magasins d'alimentation, de textile et de friperie jusque tard dans la nuit. Les ngandas (bistrots) crachent leur musique à jet continu. Ici, les affaires marchent. " Ce n'est pas comme au marché Total de Bacongo ou à celui de Poto-Poto à Brazzaville où, dès 18 h, vous commencez à fermer les magasins. Ici, même à 21 h, quelqu'un peut venir acheter une paire de chaussures, un pagne ou un vêtement ", explique ce vendeur qui se réjouit qu'il n'y ait pas de banditisme dans cette cité à taille humaine où tout le monde se connaît.

Inflation et pénurie : Force est malheureusement de constater que l'urbanisation accélérée a aussi ses inconvénients dans une cité mal préparée à une évolution voire une transition aussi rapide. On remarque notamment le fait que de nombreux habitants se plaignaient déjà de la flambée des prix des produits de première nécessité à l'approche de la fête nationale. L'arrivée massive des Brazzavillois (après la fête, certains travailleurs resteront encore plusieurs mois pour les travaux de finition sur les différents chantiers) inciterait les commerçants à revoir leurs tarifs à la hausse. Dans les hôtels, le prix des chambres a plus que doublé. Dans les restaurants, ceux des plats ont triplé. Et, dans les bars, les bières locales coûtent désormais presque deux fois plus cher. "Hier, j'ai mangé dans un nouvel hôtel-restaurant, un plat avec deux morceaux de viande de sanglier. Cela m'a coûté 6 000 Fcfa (plus de 9 ¤). Je n'y ai pas cru. Il faut que l'État voit ce problème. Les gens exagèrent", se désole le chauffeur d'une entreprise de construction. Une inflation liée aussi à la pénurie. Au marché, déjà très peu approvisionné en temps normal, de nombreux produits comme l'incontournable et inamovible manioc se font encore plus rares depuis le début du chantier.
L'activité agricole, quasiment nulle dans la Cuvette, peine à satisfaire la demande qui explose. Aux yeux des locaux, les femmes et les hommes d'affaires de la capitale congolaise sont à l'origine de tous leurs maux. "Ils font comme ils ont fait à Impfondo et Dolisie. Ils louent ou construisent des bars et des restaurants. Ils passent ensuite commande aux paysans qui leurs fournissent à des prix normaux du manioc, des viandes et des poissons qu'ils revendent beaucoup plus cher", explique un cadre proche du pouvoir qui voit là le coté négatif de la Municipalisation accélérée. "Il faut, propose un ancien employé de la Régie nationale des palmeraies du Congo, que ce programme soit accompagné d'un plan agricole accéléré. Cela permettrait aux localités sans grande activité agricole comme celles de la région de la Cuvette de ne pas tomber dans l'inflation et la pénurie de produits vivriers".
Un dernier phénomène inquiète les habitants d'Owando. La prostitution qui était un sujet honteux en pays kouyou a pris un développement inquiétant à Owando. Un tabou est tombé ! "Nos filles s'offrent à tous ceux qui viennent travailler ici. Certaines dans l'espoir de partir avec eux à Brazzaville. Nous verrons bientôt naître des bâtards qui gonfleront le nombre d'enfants abandonnés et d'orphelins qui introduiront bientôt ici le banditisme", craint un enseignant d'école primaire, résolument pessimiste. Des problèmes réels et des craintes bien fondées qui remettent en cause la fierté et le soulagement d'une majorité d'habitants, de voir leur ville s'embellir et sortir enfin de son isolement.

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#Posté le samedi 31 mai 2008 06:19

Modifié le samedi 31 mai 2008 06:29

OWANDO VILLE NOUVELLE- OWANDO PORO

47ème anniversaire de l'indépendance à Owando-Fort-Rousset !
Tournée d'inspection dans la région de la Cuvette

Après avoir séjourné, du 30 avril au 3 mai 2007 dans le Département de la Bouenza, le
Chef de l'Etat Congolais, Denis Sassou Nguesso, aussitôt arrivé à Brazzaville, a prolongé son pèlerinage dans le Département de la Cuvette congolaise. Depuis le 7 mai, le président y a pris ses quartiers. Arrivé à Oyo où il a atterri à l'aéroport international d'Ollombo – flambant neuf -, le Chef de l'Etat Congolais a mis à profit son séjour Cuvettois en inaugurant quelques réalisations prévues dans le cadre de la Municipalisation accélérée, particulièrement dans la ville d'Owando qui a été le théâtre des célébrations du quarante-septième anniversaire de l'indépendance nationale du Congo les 13, 14 et 15 août 2007.

Le 11 mai, le président Sassou Nguesso est allé inaugurer le tronçon routier long de 45km qui va d'Obouya à Owando. Ce tronçon fait partie du segment routier de la route Nationale N°2 qui relie Brazzaville à la partie septentrionale du Congo. Les quarante-cinq kilomètres deux cents de bitume ont coûté la bagatelle de 23.166.977.538F CFA soit environ 3.536.943.135¤, entièrement financés par les recettes tirées de l'exploitation forestière du ministre Henri Djombo. Après la route, c'était au tour du pont de la Vouma, long de 93 mètres, d'être inauguré. L'inauguration de ce pont a permis au Chef de l'Etat Congolais de se plier à son exercice devenu favori de « couper le ruban ». Au passage, il a profité pour égrener la liste des réhabilitations d'ouvrages et de ponts qui ont été effectuées par son gouvernement depuis 2002. Oui, nous en sommes malheureusement là, où les plus hautes autorités de la république doivent vanter la construction d'un pont sur une rivière large d'à peine 90 mètre ! C'est notre triste réalité !
Pour ce pont particulier de la Vouma qui va faciliter la libre circulation des personnes et des biens, des marchandises et des véhicules qui avaient de plus en plus de mal à évacuer leurs produits vers la capitale, le président au pouvoir depuis 2002, totalise dans tout le Congo près de 22 ponts qui ont été soit réalisés, soit simplement réhabilités. Après l'inauguration du pont de la Vouma, le président s'est rendu à Owando où il a procédé, une fois encore, à la coupure symbolique du ruban inaugurant l'avenue Marien Ngouabi large de 9 mètres contre 2,3 kilomètres de long. Un « vrai bijou » pour les curieux habitants d'Owando qui se sont disputés le bitume avec les véhicules 4x4 de la délégation présidentielle.

Placé sous le signe du lancement des infrastructures sociales de base dans la cuvette, le séjour de Sassou Nguesso dans la Cuvette avait pour intérêt de présenter certaines réalisations Symboloques que sont notamment : la construction des bâtiments de la Préfecture et de la Sous Préfecture qui devaient être livrés aux populations dans le cadre des festivités du 47ème anniversaire de l'indépendance nationale célébrée cette année-là à Owando.

La Municipalisation accélérée de Denis Sassou Nguesso a permis à la ville d'Owando de changer de physionomie pour porter ses habits neufs. Aux dires des populations autochtones, l'aéroport international d'Owando, était déjà opérationnel en juillet 2007 et prêt à recevoir les gros porteurs devant assurer la navette entre Brazzaville la capitale et la ville nouvelle d'Owando, pour acheminer le matériel et transporter tous les hôtes de marque venant assister à la fête de l'indépendance. Malgré l'euphorie, tout ne pouvait être livré dans les délais, tellement les travaux avaient commencé très en retard pour cause de vote tardif par les instances de la république du budget alloué au financement de cette opération.

Au hit-parade de ces couacs, il y a entre autres réalisations, le stade omnisport d'Owando qui joue encore les prolongations aujourd'hui en mai 2008 soit une année après la fête. Si la ville de Owando s'est, petit à petit métamorphosée, force est de constater qu'à l'image de la ville de Dolisie qui ne savait pas où loger ses hôtes de marque dont certains membres du gouvernement qui ont été obligés de rebrousser chemin pour aller passer la nuit à Brazzaville faute d'hébergements décents, la ville nouvelle d'Owando dispose elle d'un parc hôtelier à forte capacité d'accueil. Certaines personnes avaient même trouvé l'astuce de distribuer quelques aides financières à des particuliers triés sur le volet, pour leur permettre de retaper leur vieil habitacle que l'on a utilisé par la suite pour loger la centaine d'invités venue des quatre coins du pays.

C'est donc vaille que vaille que l'on a élargi le parc hôtelier d'Owando pour parer au plus pressé afin de contenir toute l'affluence festive, contrairement à Dolisie en 2005 où, n'eut été la réhabilitation à grand frais du « Grand Hôtel » avec une capacité limitée-, c'est chez l'habitant que nombre d'invités avaient trouvé refuge, et les plus fortunés avaient tout simplement réquisitionné les plus belles bâtisses de Dolisie pour s'y loger ! L'histoire ne se répétera pas à Owando. Non, pas chez nous, car Otchouembé avait sensibilisé les ressortissant à cette cause commune de laquelle dépendait l'honneur des pays kouyou et mbochi.


Malgré l'existence de quelques imperfections – la perfection n'étant pas de ce monde - la joie des populations de la ville d'Owando n'a en rien été entamée. Ces derniers, se retrouvant en l'espace d'une fête projetés au devant de la scène internationale, n'en reviennent toujours pas.


Première avenue bitumée de la ville nouvelle d'Owando, l'avenue Marien Ngouabi est un joyau de notre couronne kouyoue qui vient sortir cette ville de sa période médiévale. L a ville est maintenant en mouvement vers la haute technologie et la mondialisation, nous y veillons ! Bien que tout n'ait pas été livré dans les temps, pour les maîtres d'½uvres de ces ouvrages, les fameux « opérateurs économiques » congolais, cela ne pose aucun problème.

Pour le reste, les populations d'Owando sont très désenchantées d'autant plus qu'il y est maintenant installé une Centrale thermique d'une puissance de 2000Kwatt. Des populations pour qui, de l'avis de tous ceux qui viennent d'y séjourner à la suite du séjour présidentiel, sont « aux Anges » tant leur ville et par delà le Département, est en train de se métamorphoser quarante-sept ans après l'accession du pays à l'indépendance. Comme on le voit, il suffit donc de très peu de choses pour que le peuple adhère à la politique des décideurs. Pour peu que les hommes politiques fassent ce qu'ils promettent lors de leurs campagnes électorales et, répondent aux attentes des populations, ils ne peuvent récolter que reconnaissance et admiration infinies tel dans le cas d'Owando.

Les revendications qui ont été avancées à Nkayi par les sages de ce Département ne diffèrent en rien à celles qui ont été exprimées un jour par les populations du Pool. Toutes, du Nord au Sud, aspirent à un mieux être dans notre république commune. Aux pouvoirs publics d'y apporter des réponses appropriées. Puisse les fauteurs de troubles et autres agités de Kinkala et ses environs se taire et rentrer dans le rang pour voir notre pays avancer vers d'autres réalisations du pouvoir de Sassou. Laissons-le travailler, maintenant qu'il a décidé de s'y mettre résolument pour le bien de tous. Bien que je ne boive pas de son vin, l'objectivité devrait l'emporter sur les clivages politiques, ethno-régionalistes, etc...

Les idiotes guerres qui ont fait reculer le développement de notre beau pays le Congo à des années lumières, particulièrement dans les contrées les plus lointaines, méritent d'être corrigées quels que soient les dirigeants.
Dressant le bilan de toutes les actions menées en faveur du désenclavement de l'arrière pays avec la construction et la réhabilitation des différents ponts au Nord comme au Sud dont on a fait une ½uvre salvatrice devant mobiliser tous les médias de la république, le Chef de l'Etat Congolais, apparemment modeste, a indiqué sagement que « ce n'était pas un exploit ». S'il a cru en cette phrase, il s'attend donc à faire mieux. Laissons-le faire ! Mais, comme les Congolais ont pris la fâcheuse habitude de régler leur compte personnel en s'en prenant au pays à travers ses symboles historiques et autres aux édifices nationaux, il ne s'agit nullement de banaliser ce qui a été entrepris.

Bien que les Congolais ne soient pas frappés par le syndrome de l'éternel recommencement, nombreux sont ceux qui, comme nos frères à la solde du maquisard Toumi, seraient paramétrés pour détruire. On construit avec les deniers publics, on détruit gratuitement, on reconstruit l'argent du contribuable, à la fin on casse sans rien payer... Telle est leur philosophie à eux nos cousins de la république ! Ainsi, chaque Congolais devra tirer les leçons des errements passés, si l'on ne veut pas vivre avec cette triptyque : Construire –Déconstruire – Reconstruire, mais aujourd'hui, au prix de combien d'âmes sacrifiées, de combien de familles endeuillées, combien d'orphelins ?

La « municipalisation accélérée » de Denis Sassou Nguesso étant passée par chez nous en pays kouyou, plus jamais, Owando ne sera à l'image de Fort-Rousset. Depuis que les pelleteuses d'Otchouèmbè sont passées lui faire un brin de lifting et l'embellir, ma ville d'Owando resplendit. Rendez-vous-en désormais à toute époque de l'année pour y faire la fête, et bonne fête chez moi !

De mémoire de Cuvettoises et de Cuvettois, particulièrement des habitants d'Owando, depuis la venue de Massamba-Debat en compagnie de son hôte zaïrois Kassavumbu, jamais le chef-lieu du département de la Cuvette n'a connu pareille concentration de Chefs d'Etat et de gouvernements au kilomètre carré. L'exploit a été réalisé grâce à la municipalisation accélérée de Denis Sassou Nguesso dont je ne suis pourtant pas un admirateur. La ville d'Owando devenu le théâtre d'une grande fête populaire les 13, 14 et 15 août 2007, a reçu pas moins de huit Chefs d'Etat venu honoré leur homologue Congolais en répondant présent à son invitation si lointaine dans les profondeurs de la forêt équatoriale.
En fait, la ville d'Owando n'a pas seulement été à l'honneur en ce seul mois d'août 2007. Elle a été de la fête, elle a fait la fête et elle a honoré ses hôtes de la meilleure des manières. Quel enthousiasme de la part du peuple congolais qui a répondu massivement présent à l'événement ! Là où certains esprits chagrins craignaient des débordements, la population d'Owando a plutôt choisi d'administrer à la nation tout entière une belle leçon de maturité, marquée du sceau de la réconciliation entre filles et fils du département de la Cuvette sous le patronage de son préfet Ngatsono Ikoullah aujourd'hui défunt.

Le mois d'août 2007 restera à jamais gravé dans la mémoire collective des Cuvettoises et des Cuvettois comme le symbole fort et palpable de la transformation en profondeur de l'image qui collait à la peau de leur département, celle d'une région arriérée et inhospitalière. Depuis 1960, année de l'accession du Congo à l'indépendance, jamais le département de la Cuvette n'a connu un tel bond qualitatif en matière d'infrastructures de base : routes, aéroport, hôpitaux, eau et électricité, etc... Owando a ainsi mis les grands plats dans les petits Pour « casser » cette image négative qui lui collait à la peau depuis des decennies.

Carton plein à Owando :
Tout a commencé par l'arrivée, le 13 août, du couple présidentiel à l'aéroport international Indanga d'Owando nouvellement livré aux autochtones en fin de matinée. Le couple présidentiel arrivait d'Ollombo, où il avait embarqué depuis cet autre nouvel aéroport international, inauguré la veille 12 août. Moins de vingt minutes plus tard, l'avion présidentiel atterrissait à Owando, chose impensable il y a encore si peu, même dans les rêves les plus fous de la part du président Lissouba qui voulait transformer le Congo en petite Suisse, lequel dans une cassette vidéo, parlant de la contradiction Yombi-Sassou comme s'il y en avait eu une à un moment de leur vie, et surtout comme s'il avait perdu la tête, renvoyait ces deux nordistes dos à dos disant en langue vernaculaire je cite : « ce sont leurs problèmes à eux les nordistes avec leur pétrole...».

Reçu au bas de la passerelle de son avion par les sages d'Owando coiffés et habillés en tenues traditionnelles, le président Sassou qui est un des leurs dans les pouvoirs occultes, a reçu de leurs mains les attributs du pouvoir traditionnel dont ils sont dépositaires au nom des ancêtres, afin de l'aider dans la réussite de son ½uvre de remodelage du pays. Après ces formalités coutumières et le passage en revue des troupes, le chef de l'Etat a procédé à la coupure symbolique du ruban consacrant la mise en service officielle de l'aéroport Indanga d'Owando. S'en sont suivis les mots de circonstance du Sous-Préfet d'Owando Paul Ganongo, du Préfet Gatsono Yoka Iccoulla(mort depuis), et enfin, l'adresse du Premier Ministre Isidore Mvouba Le Premier Ministre à qui revenait la charge de rendre compte de l'état d'avancement des chantiers de la municipalisation dans la Cuvette, et des réalisations accomplies, mais également la charge d'inviter les habitants d'Owando à partager le rêve de la modernisation de leur département, devenu en si peu de temps une réalité palpable et incontestable dira : « Lorsqu'on rêve seul, cela reste un rêve. Lorsqu'on rêve ensemble, cela devient une réalité ».

Les habitants de la ville d'Owando ont vécu en « live » la modernisation de l'arrière-pays à travers la municipalisation accélérée. Les chantiers ouverts, très rémunérateurs pour la main-d'½uvre, ont tellement absorbé des bras locaux valides mais inexpérimentés, que l'industrie artisanale locale de la récolte du « Tcham » en a pris un coup. De l'aveu même du Premier ministre Isidore Mvouba, il n'y avait plus assez de volontaires pour aller recueillir le « Tcham-Tcham » ; une forte pénurie de cette boisson s'est fait sentir à Owando durant les festivités des 13, 14 et 15 août 2007. Mais, le « Tcham », patron des lieux reviendra en force une fois la fièvre de la grand'messe retombée. Car le « tcham » faut-il le rappeler, est au département de la Cuvette ce que le vin rouge et le Bordeaux en particulier sont au département de la Gironde en France.

Municipalisation oblige, les Cuvettois ont donc préféré s'enivrer des Pétro-CFA plutôt que de se saouler au « tcham-tcham ». Au-delà de ces réjouissances, Isidore Mvouba a donné les raisons des retards connus dans les délais de livraison de certains chantiers. Les difficultés ayant émaillé l'½uvre de modernisation de la Cuvette étant dues, d'après le Premier ministre, aux négociations laborieuses entamées avec les institutions financières internationales, à l'adoption du budget de l'Etat de l'exercice en cours avec un retard d'allumage digne d'un pétard mouillé, et enfin, à l'incendie de la plate-forme pétrolière de Nkossa qui a généré un grand trou dans les caisses de l'Etat.

Pour les autochtones, ces retards qui ont empêché la municipalisation accélérée d'Owando de s'exécuter à un rythme convenable, c'est-à-dire en temps et en heure, sont apparues comme de simples péripéties sur le chemin de la modernisation du chef-lieu de la Cuvette, qui s'est embelli comme jamais auparavant.

Ballet diplomatique à Owando : La journée du 14 août aura été marquée en début d'après-midi par le ballet incessant des avions atterrissant sur le tarmac de l'aéroport international d'Indanga flambant neuf à Owando. Pas moins de dix chefs d'Etat et de gouvernement ont ainsi foulé le sol Congolais directement par le département de la Cuvette, pour rehausser de leur présence l'éclat des festivités du quarante-septième anniversaire de l'indépendance du Congo.

A des centaines de kilomètres de Brazzaville en pleine forêt équatoriale, le chef de l'Etat Congolais, a fait un « carton plein » en recevant ses pairs africains. A présent, ceux qui se demandent où va l'argent du pétrole congolais ont eu un petit aperçu avec la modernisation de la ville d'Owando entre autres. En l'espace de quatre heures, entre 15h30 et 19h30, sept Chefs d'Etat, un premier ministre, un ministre, et le représentant personnel d'un chef d'Etat ont été accueillis à l'aéroport d'Owando sous les honneurs de la garde républicaine. Dans la minute suivant l'installation du président tchadien Deby, l'avion présidentiel de la république Gabonaise man½uvrait déjà pour déposer devant le tapis rouge le président Omar Bongo Odimba. Retrouvailles et embrassades entre Sassou et son gendre en signe de bienvenue sur une terre congolaise qui n'a plus de secret pour lui, tant Omar Bongo Odimba l'a sillonnée du nord au sud et de l'est à l'ouest. Après Omar Bongo, ce fut le tour du Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et de sa délégation de fouler le sol d'Owando. Reçu au pied de l'avion par le Premier ministre Isidore Mvouba, le Camerounais aura comme ministre accompagnateur, Aimé Parfait Coussoud Mavoungou, à l'époque ministre congolais des Petites et Moyennes Entreprises, aujourd'hui ministre de la marine marchande.... L'arrivée de Joseph Kabila, Président de la RD Congo, fut un grand moment. Très applaudi, le jeune chef d'Etat a reçu l'étreinte fraternelle de son homologue et aîné, Sassou-Nguesso au pied de l'avion.
Réglées comme du papier à musique, les arrivées des délégations présidentielles à Owando ont connu une telle synchronisation qu'il n'était même pas envisageable de penser à un quelconque couac, encore moins d'envisager un contretemps dans le « timing » initialement planifié. Le savoir-faire du protocole national a permis au Président Centrafricain et son épouse, d'être reçus par le couple présidentiel avec maestria. Alors que la nuit commençait à prendre le dessus sur le reste des rayons de soleil qui brillaient encore sur la piste d'atterrissage de l'aéroport Indanga, c'est ce moment que choisira Fradique de Menezes le président de Sao-Tomé et Principe pour se poser à Owando. Une petite gymnastique protocolaire fut nécessaire afin de permettre son accueil dans les meilleures conditions. Le tapis dût changer de place et le dispositif protocolaire modifié. Reçu au bas de l'avion par son homologue Congolais peu avant 20h au clair de lune sous les lambris éclairés du nouvel aéroport international d'Owando, il clôturera ainsi ce long ballet diplomatique.
Comme en 2004 avec le Président Olussegun Obassanjo du Nigeria qui était arrivé le matin même du jour du défilé, le Président John Kuofor du Ghana qui assure également la présidence en exercice de l'Union Africaine, est arrivé le 15 août au matin par l'aéroport Indanga d'Owando quelques heures seulement avant le début des festivités à cause de son calendrier chargé. Reçu à sa descente d'avion par le ministre d'Etat Pierre Moussa, il a été directement conduit au défilé au Boulevard des Armées où l'attendaient Sassou Nguesso et les autres Chefs d'Etat et de gouvernements déjà installés à la tribune officielle pour donner le coup d'envoi des festivités. A peine était-il installé, que la fête pouvait alors commencer par le défilé.
Le défilé qui a vaincu les forces de la nature !

Ce 15 août, sur le boulevard des Armées flambant neuf à Owando, avait donc lieu le défilé civil et militaire. Un événement de portée internationale qui a mobilisé toutes les plus hautes personnalités. La fête a failli être gâchée par la pluie qui a mis à mal l'organisation des festivités à cause des quelques gouttes qui commençaient à tomber sur le macadam du Boulevard des Armées. Les ressortissants de la Cuvette allaient-ils prendre sur eux, la responsabilité de gâcher cette belle fête ? La pluie, un affront à la République et ses hôtes de marque qui avaient choisi Owando pour célébrer dans l'allégresse la fête de l'indépendance ?

Chacun sait qu'en zone tropicale humide, les pluies se font toujours inviter sans crier garde. Lors des festivités qui avaient eu lieu en 2005 à Impfondo, la pluie avait gâché la fête. Allait-t-elle récidiver en 2007 à Owando ? Là où les sages de la Likouala n'ont pu arrêter la pluie, les mages d'Owando ont décidé du contraire. Si par malheur il devait pleuvoir au Congo ce jour-là, ce ne serait pas à Owando. Les forces de la nature avaient décidé que l'espace sacré de la ville d'Owando serait préservé ce 15 août 2007. La pluie s'en alla faire ses simagrées à Brazzaville. Comme quoi, dans le département de la Cuvette, on ne joue pas avec les symboles. Parole d'un sage !

Le défilé eut donc lieu pendant plus d'une heure et demie, défilé au cours duquel, Owando aura vibré au rythme de la fanfare de la garde républicaine et aux tambours saccadés de la fanfare Kimbanguiste clôturant ainsi de belle manière, un défilé haut en couleur et riche en événements. La fête fut belle et sans fausses notes. Ce fut une réussite totale !

Le quarante septième anniversaire de l'indépendance du Congo à Owando a donc tenu toutes ses promesses. La célébration de cet anniversaire a été à la hauteur des attentes grâce à toutes les animations annexes et connexes qui ont accompagné ces festivités, à l'image du marathon, du concert gratuit offert au site touristique de Mombo-Beach par le groupe Wengué BC-BG de J.B Mpiana venu de la République Démocratique du Congo, de l'élection de Miss indépendance organisée par Lumières d'Afrique, événement patronné par les premières dames du Congo et de la République Centrafricaine. A l'issue du défilé, c'est à « l'enfant du pays » qu'est revenue la palme d'or de la première édition de « Miss indépendance 2007 ».

Le bouquet final de toutes ces festivités aura été sans nul doute, le banquet dansant offert ce 15 août 2007 par le couple présidentiel à tous ses hôtes de marque dans le grand chapiteau érigé à deux pas du palais présidentiel. Banquet précédé de mille feux d'artifices au grand bonheur des Cuvettoises et Cuvettois. Comme l'ont chanté ce soir-là les Bantous de la Capitale : « Choisis ou c'est lui ou c'est moi, oyo motéma élingaka », les ressortissants d'Owando et du département de la Cuvette ont choisi la modernité dans la paix !

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#Posté le samedi 31 mai 2008 06:37

LE PRESIDENT DE L'ASSOCIATION I.P.O

Ecrivain et homme de Dieu, Joseph OKANIA est originaire d'Owando anciennement appelée Fort-Rousset au Congo-Brazzaville. Arrivé en France le 04 Octobre 1979, il y venait dans le but de poursuivre ses études commencées là bas au lycée technique de Brazzaville. Et depuis, il y vit...

Père de ses enfants, ex bon vivant, l'homme s'est converti au Christianisme Céleste fin Novembre 1998 et s'apprête à publier mi-juin 2008 un "livre-témoignage" en deux tomes sur sa vie bien chargée de vrai garçon, au titre bien revélateur: "LES AMOURS EMPRISONNEES DE L'HOMME DE DIEU". Natif d'Okouma de Roga-Roga, une banlieue d'Owando en pays kouyou, il est l'oncle maternel du defunt président congolais Marien NGOUABI. Ancien élève de l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Brest en Bretagne, l'homme a longtemps travaillé pour la grande industrie française notamment à Merlin Gerin où il a été chef du bureau d'études avant d'être technico-commercial. Réglé comme du papier à musique dans sa vie de tous les jours, Joseph OKANIA est un adepte invétéré de l'ordre et du travail bien fait; une sorte de puriste qui condamne l'injustice sous toutes ses formes
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#Posté le samedi 31 mai 2008 06:43

Modifié le samedi 31 mai 2008 07:18

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