47ème anniversaire de l'indépendance à Owando-Fort-Rousset !
Tournée d'inspection dans la région de la Cuvette
Après avoir séjourné, du 30 avril au 3 mai 2007 dans le Département de la Bouenza, le
Chef de l'Etat Congolais, Denis Sassou Nguesso, aussitôt arrivé à Brazzaville, a prolongé son pèlerinage dans le Département de la Cuvette congolaise. Depuis le 7 mai, le président y a pris ses quartiers. Arrivé à Oyo où il a atterri à l'aéroport international d'Ollombo – flambant neuf -, le Chef de l'Etat Congolais a mis à profit son séjour Cuvettois en inaugurant quelques réalisations prévues dans le cadre de la Municipalisation accélérée, particulièrement dans la ville d'Owando qui a été le théâtre des célébrations du quarante-septième anniversaire de l'indépendance nationale du Congo les 13, 14 et 15 août 2007.
Le 11 mai, le président Sassou Nguesso est allé inaugurer le tronçon routier long de 45km qui va d'Obouya à Owando. Ce tronçon fait partie du segment routier de la route Nationale N°2 qui relie Brazzaville à la partie septentrionale du Congo. Les quarante-cinq kilomètres deux cents de bitume ont coûté la bagatelle de 23.166.977.538F CFA soit environ 3.536.943.135¤, entièrement financés par les recettes tirées de l'exploitation forestière du ministre Henri Djombo. Après la route, c'était au tour du pont de la Vouma, long de 93 mètres, d'être inauguré. L'inauguration de ce pont a permis au Chef de l'Etat Congolais de se plier à son exercice devenu favori de « couper le ruban ». Au passage, il a profité pour égrener la liste des réhabilitations d'ouvrages et de ponts qui ont été effectuées par son gouvernement depuis 2002. Oui, nous en sommes malheureusement là, où les plus hautes autorités de la république doivent vanter la construction d'un pont sur une rivière large d'à peine 90 mètre ! C'est notre triste réalité !
Pour ce pont particulier de la Vouma qui va faciliter la libre circulation des personnes et des biens, des marchandises et des véhicules qui avaient de plus en plus de mal à évacuer leurs produits vers la capitale, le président au pouvoir depuis 2002, totalise dans tout le Congo près de 22 ponts qui ont été soit réalisés, soit simplement réhabilités. Après l'inauguration du pont de la Vouma, le président s'est rendu à Owando où il a procédé, une fois encore, à la coupure symbolique du ruban inaugurant l'avenue Marien Ngouabi large de 9 mètres contre 2,3 kilomètres de long. Un « vrai bijou » pour les curieux habitants d'Owando qui se sont disputés le bitume avec les véhicules 4x4 de la délégation présidentielle.
Placé sous le signe du lancement des infrastructures sociales de base dans la cuvette, le séjour de Sassou Nguesso dans la Cuvette avait pour intérêt de présenter certaines réalisations Symboloques que sont notamment : la construction des bâtiments de la Préfecture et de la Sous Préfecture qui devaient être livrés aux populations dans le cadre des festivités du 47ème anniversaire de l'indépendance nationale célébrée cette année-là à Owando.
La Municipalisation accélérée de Denis Sassou Nguesso a permis à la ville d'Owando de changer de physionomie pour porter ses habits neufs. Aux dires des populations autochtones, l'aéroport international d'Owando, était déjà opérationnel en juillet 2007 et prêt à recevoir les gros porteurs devant assurer la navette entre Brazzaville la capitale et la ville nouvelle d'Owando, pour acheminer le matériel et transporter tous les hôtes de marque venant assister à la fête de l'indépendance. Malgré l'euphorie, tout ne pouvait être livré dans les délais, tellement les travaux avaient commencé très en retard pour cause de vote tardif par les instances de la république du budget alloué au financement de cette opération.
Au hit-parade de ces couacs, il y a entre autres réalisations, le stade omnisport d'Owando qui joue encore les prolongations aujourd'hui en mai 2008 soit une année après la fête. Si la ville de Owando s'est, petit à petit métamorphosée, force est de constater qu'à l'image de la ville de Dolisie qui ne savait pas où loger ses hôtes de marque dont certains membres du gouvernement qui ont été obligés de rebrousser chemin pour aller passer la nuit à Brazzaville faute d'hébergements décents, la ville nouvelle d'Owando dispose elle d'un parc hôtelier à forte capacité d'accueil. Certaines personnes avaient même trouvé l'astuce de distribuer quelques aides financières à des particuliers triés sur le volet, pour leur permettre de retaper leur vieil habitacle que l'on a utilisé par la suite pour loger la centaine d'invités venue des quatre coins du pays.
C'est donc vaille que vaille que l'on a élargi le parc hôtelier d'Owando pour parer au plus pressé afin de contenir toute l'affluence festive, contrairement à Dolisie en 2005 où, n'eut été la réhabilitation à grand frais du « Grand Hôtel » avec une capacité limitée-, c'est chez l'habitant que nombre d'invités avaient trouvé refuge, et les plus fortunés avaient tout simplement réquisitionné les plus belles bâtisses de Dolisie pour s'y loger ! L'histoire ne se répétera pas à Owando. Non, pas chez nous, car Otchouembé avait sensibilisé les ressortissant à cette cause commune de laquelle dépendait l'honneur des pays kouyou et mbochi.
Malgré l'existence de quelques imperfections – la perfection n'étant pas de ce monde - la joie des populations de la ville d'Owando n'a en rien été entamée. Ces derniers, se retrouvant en l'espace d'une fête projetés au devant de la scène internationale, n'en reviennent toujours pas.
Première avenue bitumée de la ville nouvelle d'Owando, l'avenue Marien Ngouabi est un joyau de notre couronne kouyoue qui vient sortir cette ville de sa période médiévale. L a ville est maintenant en mouvement vers la haute technologie et la mondialisation, nous y veillons ! Bien que tout n'ait pas été livré dans les temps, pour les maîtres d'½uvres de ces ouvrages, les fameux « opérateurs économiques » congolais, cela ne pose aucun problème.
Pour le reste, les populations d'Owando sont très désenchantées d'autant plus qu'il y est maintenant installé une Centrale thermique d'une puissance de 2000Kwatt. Des populations pour qui, de l'avis de tous ceux qui viennent d'y séjourner à la suite du séjour présidentiel, sont « aux Anges » tant leur ville et par delà le Département, est en train de se métamorphoser quarante-sept ans après l'accession du pays à l'indépendance. Comme on le voit, il suffit donc de très peu de choses pour que le peuple adhère à la politique des décideurs. Pour peu que les hommes politiques fassent ce qu'ils promettent lors de leurs campagnes électorales et, répondent aux attentes des populations, ils ne peuvent récolter que reconnaissance et admiration infinies tel dans le cas d'Owando.
Les revendications qui ont été avancées à Nkayi par les sages de ce Département ne diffèrent en rien à celles qui ont été exprimées un jour par les populations du Pool. Toutes, du Nord au Sud, aspirent à un mieux être dans notre république commune. Aux pouvoirs publics d'y apporter des réponses appropriées. Puisse les fauteurs de troubles et autres agités de Kinkala et ses environs se taire et rentrer dans le rang pour voir notre pays avancer vers d'autres réalisations du pouvoir de Sassou. Laissons-le travailler, maintenant qu'il a décidé de s'y mettre résolument pour le bien de tous. Bien que je ne boive pas de son vin, l'objectivité devrait l'emporter sur les clivages politiques, ethno-régionalistes, etc...
Les idiotes guerres qui ont fait reculer le développement de notre beau pays le Congo à des années lumières, particulièrement dans les contrées les plus lointaines, méritent d'être corrigées quels que soient les dirigeants.
Dressant le bilan de toutes les actions menées en faveur du désenclavement de l'arrière pays avec la construction et la réhabilitation des différents ponts au Nord comme au Sud dont on a fait une ½uvre salvatrice devant mobiliser tous les médias de la république, le Chef de l'Etat Congolais, apparemment modeste, a indiqué sagement que « ce n'était pas un exploit ». S'il a cru en cette phrase, il s'attend donc à faire mieux. Laissons-le faire ! Mais, comme les Congolais ont pris la fâcheuse habitude de régler leur compte personnel en s'en prenant au pays à travers ses symboles historiques et autres aux édifices nationaux, il ne s'agit nullement de banaliser ce qui a été entrepris.
Bien que les Congolais ne soient pas frappés par le syndrome de l'éternel recommencement, nombreux sont ceux qui, comme nos frères à la solde du maquisard Toumi, seraient paramétrés pour détruire. On construit avec les deniers publics, on détruit gratuitement, on reconstruit l'argent du contribuable, à la fin on casse sans rien payer... Telle est leur philosophie à eux nos cousins de la république ! Ainsi, chaque Congolais devra tirer les leçons des errements passés, si l'on ne veut pas vivre avec cette triptyque : Construire –Déconstruire – Reconstruire, mais aujourd'hui, au prix de combien d'âmes sacrifiées, de combien de familles endeuillées, combien d'orphelins ?
La « municipalisation accélérée » de Denis Sassou Nguesso étant passée par chez nous en pays kouyou, plus jamais, Owando ne sera à l'image de Fort-Rousset. Depuis que les pelleteuses d'Otchouèmbè sont passées lui faire un brin de lifting et l'embellir, ma ville d'Owando resplendit. Rendez-vous-en désormais à toute époque de l'année pour y faire la fête, et bonne fête chez moi !
De mémoire de Cuvettoises et de Cuvettois, particulièrement des habitants d'Owando, depuis la venue de Massamba-Debat en compagnie de son hôte zaïrois Kassavumbu, jamais le chef-lieu du département de la Cuvette n'a connu pareille concentration de Chefs d'Etat et de gouvernements au kilomètre carré. L'exploit a été réalisé grâce à la municipalisation accélérée de Denis Sassou Nguesso dont je ne suis pourtant pas un admirateur. La ville d'Owando devenu le théâtre d'une grande fête populaire les 13, 14 et 15 août 2007, a reçu pas moins de huit Chefs d'Etat venu honoré leur homologue Congolais en répondant présent à son invitation si lointaine dans les profondeurs de la forêt équatoriale.
En fait, la ville d'Owando n'a pas seulement été à l'honneur en ce seul mois d'août 2007. Elle a été de la fête, elle a fait la fête et elle a honoré ses hôtes de la meilleure des manières. Quel enthousiasme de la part du peuple congolais qui a répondu massivement présent à l'événement ! Là où certains esprits chagrins craignaient des débordements, la population d'Owando a plutôt choisi d'administrer à la nation tout entière une belle leçon de maturité, marquée du sceau de la réconciliation entre filles et fils du département de la Cuvette sous le patronage de son préfet Ngatsono Ikoullah aujourd'hui défunt.
Le mois d'août 2007 restera à jamais gravé dans la mémoire collective des Cuvettoises et des Cuvettois comme le symbole fort et palpable de la transformation en profondeur de l'image qui collait à la peau de leur département, celle d'une région arriérée et inhospitalière. Depuis 1960, année de l'accession du Congo à l'indépendance, jamais le département de la Cuvette n'a connu un tel bond qualitatif en matière d'infrastructures de base : routes, aéroport, hôpitaux, eau et électricité, etc... Owando a ainsi mis les grands plats dans les petits Pour « casser » cette image négative qui lui collait à la peau depuis des decennies.
Carton plein à Owando :
Tout a commencé par l'arrivée, le 13 août, du couple présidentiel à l'aéroport international Indanga d'Owando nouvellement livré aux autochtones en fin de matinée. Le couple présidentiel arrivait d'Ollombo, où il avait embarqué depuis cet autre nouvel aéroport international, inauguré la veille 12 août. Moins de vingt minutes plus tard, l'avion présidentiel atterrissait à Owando, chose impensable il y a encore si peu, même dans les rêves les plus fous de la part du président Lissouba qui voulait transformer le Congo en petite Suisse, lequel dans une cassette vidéo, parlant de la contradiction Yombi-Sassou comme s'il y en avait eu une à un moment de leur vie, et surtout comme s'il avait perdu la tête, renvoyait ces deux nordistes dos à dos disant en langue vernaculaire je cite : « ce sont leurs problèmes à eux les nordistes avec leur pétrole...».
Reçu au bas de la passerelle de son avion par les sages d'Owando coiffés et habillés en tenues traditionnelles, le président Sassou qui est un des leurs dans les pouvoirs occultes, a reçu de leurs mains les attributs du pouvoir traditionnel dont ils sont dépositaires au nom des ancêtres, afin de l'aider dans la réussite de son ½uvre de remodelage du pays. Après ces formalités coutumières et le passage en revue des troupes, le chef de l'Etat a procédé à la coupure symbolique du ruban consacrant la mise en service officielle de l'aéroport Indanga d'Owando. S'en sont suivis les mots de circonstance du Sous-Préfet d'Owando Paul Ganongo, du Préfet Gatsono Yoka Iccoulla(mort depuis), et enfin, l'adresse du Premier Ministre Isidore Mvouba Le Premier Ministre à qui revenait la charge de rendre compte de l'état d'avancement des chantiers de la municipalisation dans la Cuvette, et des réalisations accomplies, mais également la charge d'inviter les habitants d'Owando à partager le rêve de la modernisation de leur département, devenu en si peu de temps une réalité palpable et incontestable dira : « Lorsqu'on rêve seul, cela reste un rêve. Lorsqu'on rêve ensemble, cela devient une réalité ».
Les habitants de la ville d'Owando ont vécu en « live » la modernisation de l'arrière-pays à travers la municipalisation accélérée. Les chantiers ouverts, très rémunérateurs pour la main-d'½uvre, ont tellement absorbé des bras locaux valides mais inexpérimentés, que l'industrie artisanale locale de la récolte du « Tcham » en a pris un coup. De l'aveu même du Premier ministre Isidore Mvouba, il n'y avait plus assez de volontaires pour aller recueillir le « Tcham-Tcham » ; une forte pénurie de cette boisson s'est fait sentir à Owando durant les festivités des 13, 14 et 15 août 2007. Mais, le « Tcham », patron des lieux reviendra en force une fois la fièvre de la grand'messe retombée. Car le « tcham » faut-il le rappeler, est au département de la Cuvette ce que le vin rouge et le Bordeaux en particulier sont au département de la Gironde en France.
Municipalisation oblige, les Cuvettois ont donc préféré s'enivrer des Pétro-CFA plutôt que de se saouler au « tcham-tcham ». Au-delà de ces réjouissances, Isidore Mvouba a donné les raisons des retards connus dans les délais de livraison de certains chantiers. Les difficultés ayant émaillé l'½uvre de modernisation de la Cuvette étant dues, d'après le Premier ministre, aux négociations laborieuses entamées avec les institutions financières internationales, à l'adoption du budget de l'Etat de l'exercice en cours avec un retard d'allumage digne d'un pétard mouillé, et enfin, à l'incendie de la plate-forme pétrolière de Nkossa qui a généré un grand trou dans les caisses de l'Etat.
Pour les autochtones, ces retards qui ont empêché la municipalisation accélérée d'Owando de s'exécuter à un rythme convenable, c'est-à-dire en temps et en heure, sont apparues comme de simples péripéties sur le chemin de la modernisation du chef-lieu de la Cuvette, qui s'est embelli comme jamais auparavant.
Ballet diplomatique à Owando : La journée du 14 août aura été marquée en début d'après-midi par le ballet incessant des avions atterrissant sur le tarmac de l'aéroport international d'Indanga flambant neuf à Owando. Pas moins de dix chefs d'Etat et de gouvernement ont ainsi foulé le sol Congolais directement par le département de la Cuvette, pour rehausser de leur présence l'éclat des festivités du quarante-septième anniversaire de l'indépendance du Congo.
A des centaines de kilomètres de Brazzaville en pleine forêt équatoriale, le chef de l'Etat Congolais, a fait un « carton plein » en recevant ses pairs africains. A présent, ceux qui se demandent où va l'argent du pétrole congolais ont eu un petit aperçu avec la modernisation de la ville d'Owando entre autres. En l'espace de quatre heures, entre 15h30 et 19h30, sept Chefs d'Etat, un premier ministre, un ministre, et le représentant personnel d'un chef d'Etat ont été accueillis à l'aéroport d'Owando sous les honneurs de la garde républicaine. Dans la minute suivant l'installation du président tchadien Deby, l'avion présidentiel de la république Gabonaise man½uvrait déjà pour déposer devant le tapis rouge le président Omar Bongo Odimba. Retrouvailles et embrassades entre Sassou et son gendre en signe de bienvenue sur une terre congolaise qui n'a plus de secret pour lui, tant Omar Bongo Odimba l'a sillonnée du nord au sud et de l'est à l'ouest. Après Omar Bongo, ce fut le tour du Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et de sa délégation de fouler le sol d'Owando. Reçu au pied de l'avion par le Premier ministre Isidore Mvouba, le Camerounais aura comme ministre accompagnateur, Aimé Parfait Coussoud Mavoungou, à l'époque ministre congolais des Petites et Moyennes Entreprises, aujourd'hui ministre de la marine marchande.... L'arrivée de Joseph Kabila, Président de la RD Congo, fut un grand moment. Très applaudi, le jeune chef d'Etat a reçu l'étreinte fraternelle de son homologue et aîné, Sassou-Nguesso au pied de l'avion.
Réglées comme du papier à musique, les arrivées des délégations présidentielles à Owando ont connu une telle synchronisation qu'il n'était même pas envisageable de penser à un quelconque couac, encore moins d'envisager un contretemps dans le « timing » initialement planifié. Le savoir-faire du protocole national a permis au Président Centrafricain et son épouse, d'être reçus par le couple présidentiel avec maestria. Alors que la nuit commençait à prendre le dessus sur le reste des rayons de soleil qui brillaient encore sur la piste d'atterrissage de l'aéroport Indanga, c'est ce moment que choisira Fradique de Menezes le président de Sao-Tomé et Principe pour se poser à Owando. Une petite gymnastique protocolaire fut nécessaire afin de permettre son accueil dans les meilleures conditions. Le tapis dût changer de place et le dispositif protocolaire modifié. Reçu au bas de l'avion par son homologue Congolais peu avant 20h au clair de lune sous les lambris éclairés du nouvel aéroport international d'Owando, il clôturera ainsi ce long ballet diplomatique.
Comme en 2004 avec le Président Olussegun Obassanjo du Nigeria qui était arrivé le matin même du jour du défilé, le Président John Kuofor du Ghana qui assure également la présidence en exercice de l'Union Africaine, est arrivé le 15 août au matin par l'aéroport Indanga d'Owando quelques heures seulement avant le début des festivités à cause de son calendrier chargé. Reçu à sa descente d'avion par le ministre d'Etat Pierre Moussa, il a été directement conduit au défilé au Boulevard des Armées où l'attendaient Sassou Nguesso et les autres Chefs d'Etat et de gouvernements déjà installés à la tribune officielle pour donner le coup d'envoi des festivités. A peine était-il installé, que la fête pouvait alors commencer par le défilé.
Le défilé qui a vaincu les forces de la nature !
Ce 15 août, sur le boulevard des Armées flambant neuf à Owando, avait donc lieu le défilé civil et militaire. Un événement de portée internationale qui a mobilisé toutes les plus hautes personnalités. La fête a failli être gâchée par la pluie qui a mis à mal l'organisation des festivités à cause des quelques gouttes qui commençaient à tomber sur le macadam du Boulevard des Armées. Les ressortissants de la Cuvette allaient-ils prendre sur eux, la responsabilité de gâcher cette belle fête ? La pluie, un affront à la République et ses hôtes de marque qui avaient choisi Owando pour célébrer dans l'allégresse la fête de l'indépendance ?
Chacun sait qu'en zone tropicale humide, les pluies se font toujours inviter sans crier garde. Lors des festivités qui avaient eu lieu en 2005 à Impfondo, la pluie avait gâché la fête. Allait-t-elle récidiver en 2007 à Owando ? Là où les sages de la Likouala n'ont pu arrêter la pluie, les mages d'Owando ont décidé du contraire. Si par malheur il devait pleuvoir au Congo ce jour-là, ce ne serait pas à Owando. Les forces de la nature avaient décidé que l'espace sacré de la ville d'Owando serait préservé ce 15 août 2007. La pluie s'en alla faire ses simagrées à Brazzaville. Comme quoi, dans le département de la Cuvette, on ne joue pas avec les symboles. Parole d'un sage !
Le défilé eut donc lieu pendant plus d'une heure et demie, défilé au cours duquel, Owando aura vibré au rythme de la fanfare de la garde républicaine et aux tambours saccadés de la fanfare Kimbanguiste clôturant ainsi de belle manière, un défilé haut en couleur et riche en événements. La fête fut belle et sans fausses notes. Ce fut une réussite totale !
Le quarante septième anniversaire de l'indépendance du Congo à Owando a donc tenu toutes ses promesses. La célébration de cet anniversaire a été à la hauteur des attentes grâce à toutes les animations annexes et connexes qui ont accompagné ces festivités, à l'image du marathon, du concert gratuit offert au site touristique de Mombo-Beach par le groupe Wengué BC-BG de J.B Mpiana venu de la République Démocratique du Congo, de l'élection de Miss indépendance organisée par Lumières d'Afrique, événement patronné par les premières dames du Congo et de la République Centrafricaine. A l'issue du défilé, c'est à « l'enfant du pays » qu'est revenue la palme d'or de la première édition de « Miss indépendance 2007 ».
Le bouquet final de toutes ces festivités aura été sans nul doute, le banquet dansant offert ce 15 août 2007 par le couple présidentiel à tous ses hôtes de marque dans le grand chapiteau érigé à deux pas du palais présidentiel. Banquet précédé de mille feux d'artifices au grand bonheur des Cuvettoises et Cuvettois. Comme l'ont chanté ce soir-là les Bantous de la Capitale : « Choisis ou c'est lui ou c'est moi, oyo motéma élingaka », les ressortissants d'Owando et du département de la Cuvette ont choisi la modernité dans la paix !
VILLAGES ENVIRONNANTS
• Ibonga (1.9Km)
• Loussa (4Km)
• Issèmba (4.6Km)
• Kanguini (5.6Km)
• Elingui Nawoué (8.3Km)
• Inguié-L'Ongali (8.6Km)
• Mbémbé (10Km)
• Okouma (4Km) • Ossonga (13.1Km)
• Inguié-L'Ongoyo (13.2Km)
• Olombo (13.8Km)
• Obanga (13.9Km)
• Amboanguié (14.6Km)
• Ossambou (15.6Km)
• Idanga (15.7Km)
• Ango (16.3Km)
• Otsende (16.8Km)
• Issanga (16.9Km)
• Assala (17.1Km)
• Ombélé (17.3Km)
• Ossahé (18.5Km)
• Mba (19.5Km)
• Songo (20.1Km)
• Ondaka (20.8Km)
• Ekoli (20.8Km)
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• Olé (25.4Km)
• Aba (27.8Km)
• Ipènda (28.8Km)
• Ibonga (30.1Km)
• Ambosso (31.8Km)
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• Impombo (3.5Km)
• Loussa (3.7Km)
• Okessou (5.2Km)
• Obaliba (8.4Km)
• Kikissi (9Km)
• Léki (10.2Km)
• Iboko (11.4Km)
• Loko (12.9Km)
• Essoundou (13.7Km)
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• Mossapambé (17.2Km)
• Bouendou (18.5Km)
• Eiassa (21.9Km)
• Ikoukougna (23.3Km)
• Okabi (23.7Km)
• Ohéhé (24.2Km)
• Mafou (25.6Km)
• Issossonga (25.8Km)
• Ondinga (26.8Km)
• Inié (29.6Km)
• Tziongo (29.6Km)
• Ombou (30.3Km)
• Ohangui (31.3Km)
• Ikakaba (33.7Km)
Tournée d'inspection dans la région de la Cuvette
Après avoir séjourné, du 30 avril au 3 mai 2007 dans le Département de la Bouenza, le
Chef de l'Etat Congolais, Denis Sassou Nguesso, aussitôt arrivé à Brazzaville, a prolongé son pèlerinage dans le Département de la Cuvette congolaise. Depuis le 7 mai, le président y a pris ses quartiers. Arrivé à Oyo où il a atterri à l'aéroport international d'Ollombo – flambant neuf -, le Chef de l'Etat Congolais a mis à profit son séjour Cuvettois en inaugurant quelques réalisations prévues dans le cadre de la Municipalisation accélérée, particulièrement dans la ville d'Owando qui a été le théâtre des célébrations du quarante-septième anniversaire de l'indépendance nationale du Congo les 13, 14 et 15 août 2007.
Le 11 mai, le président Sassou Nguesso est allé inaugurer le tronçon routier long de 45km qui va d'Obouya à Owando. Ce tronçon fait partie du segment routier de la route Nationale N°2 qui relie Brazzaville à la partie septentrionale du Congo. Les quarante-cinq kilomètres deux cents de bitume ont coûté la bagatelle de 23.166.977.538F CFA soit environ 3.536.943.135¤, entièrement financés par les recettes tirées de l'exploitation forestière du ministre Henri Djombo. Après la route, c'était au tour du pont de la Vouma, long de 93 mètres, d'être inauguré. L'inauguration de ce pont a permis au Chef de l'Etat Congolais de se plier à son exercice devenu favori de « couper le ruban ». Au passage, il a profité pour égrener la liste des réhabilitations d'ouvrages et de ponts qui ont été effectuées par son gouvernement depuis 2002. Oui, nous en sommes malheureusement là, où les plus hautes autorités de la république doivent vanter la construction d'un pont sur une rivière large d'à peine 90 mètre ! C'est notre triste réalité !
Pour ce pont particulier de la Vouma qui va faciliter la libre circulation des personnes et des biens, des marchandises et des véhicules qui avaient de plus en plus de mal à évacuer leurs produits vers la capitale, le président au pouvoir depuis 2002, totalise dans tout le Congo près de 22 ponts qui ont été soit réalisés, soit simplement réhabilités. Après l'inauguration du pont de la Vouma, le président s'est rendu à Owando où il a procédé, une fois encore, à la coupure symbolique du ruban inaugurant l'avenue Marien Ngouabi large de 9 mètres contre 2,3 kilomètres de long. Un « vrai bijou » pour les curieux habitants d'Owando qui se sont disputés le bitume avec les véhicules 4x4 de la délégation présidentielle.
Placé sous le signe du lancement des infrastructures sociales de base dans la cuvette, le séjour de Sassou Nguesso dans la Cuvette avait pour intérêt de présenter certaines réalisations Symboloques que sont notamment : la construction des bâtiments de la Préfecture et de la Sous Préfecture qui devaient être livrés aux populations dans le cadre des festivités du 47ème anniversaire de l'indépendance nationale célébrée cette année-là à Owando.
La Municipalisation accélérée de Denis Sassou Nguesso a permis à la ville d'Owando de changer de physionomie pour porter ses habits neufs. Aux dires des populations autochtones, l'aéroport international d'Owando, était déjà opérationnel en juillet 2007 et prêt à recevoir les gros porteurs devant assurer la navette entre Brazzaville la capitale et la ville nouvelle d'Owando, pour acheminer le matériel et transporter tous les hôtes de marque venant assister à la fête de l'indépendance. Malgré l'euphorie, tout ne pouvait être livré dans les délais, tellement les travaux avaient commencé très en retard pour cause de vote tardif par les instances de la république du budget alloué au financement de cette opération.
Au hit-parade de ces couacs, il y a entre autres réalisations, le stade omnisport d'Owando qui joue encore les prolongations aujourd'hui en mai 2008 soit une année après la fête. Si la ville de Owando s'est, petit à petit métamorphosée, force est de constater qu'à l'image de la ville de Dolisie qui ne savait pas où loger ses hôtes de marque dont certains membres du gouvernement qui ont été obligés de rebrousser chemin pour aller passer la nuit à Brazzaville faute d'hébergements décents, la ville nouvelle d'Owando dispose elle d'un parc hôtelier à forte capacité d'accueil. Certaines personnes avaient même trouvé l'astuce de distribuer quelques aides financières à des particuliers triés sur le volet, pour leur permettre de retaper leur vieil habitacle que l'on a utilisé par la suite pour loger la centaine d'invités venue des quatre coins du pays.
C'est donc vaille que vaille que l'on a élargi le parc hôtelier d'Owando pour parer au plus pressé afin de contenir toute l'affluence festive, contrairement à Dolisie en 2005 où, n'eut été la réhabilitation à grand frais du « Grand Hôtel » avec une capacité limitée-, c'est chez l'habitant que nombre d'invités avaient trouvé refuge, et les plus fortunés avaient tout simplement réquisitionné les plus belles bâtisses de Dolisie pour s'y loger ! L'histoire ne se répétera pas à Owando. Non, pas chez nous, car Otchouembé avait sensibilisé les ressortissant à cette cause commune de laquelle dépendait l'honneur des pays kouyou et mbochi.
Malgré l'existence de quelques imperfections – la perfection n'étant pas de ce monde - la joie des populations de la ville d'Owando n'a en rien été entamée. Ces derniers, se retrouvant en l'espace d'une fête projetés au devant de la scène internationale, n'en reviennent toujours pas.
Première avenue bitumée de la ville nouvelle d'Owando, l'avenue Marien Ngouabi est un joyau de notre couronne kouyoue qui vient sortir cette ville de sa période médiévale. L a ville est maintenant en mouvement vers la haute technologie et la mondialisation, nous y veillons ! Bien que tout n'ait pas été livré dans les temps, pour les maîtres d'½uvres de ces ouvrages, les fameux « opérateurs économiques » congolais, cela ne pose aucun problème.
Pour le reste, les populations d'Owando sont très désenchantées d'autant plus qu'il y est maintenant installé une Centrale thermique d'une puissance de 2000Kwatt. Des populations pour qui, de l'avis de tous ceux qui viennent d'y séjourner à la suite du séjour présidentiel, sont « aux Anges » tant leur ville et par delà le Département, est en train de se métamorphoser quarante-sept ans après l'accession du pays à l'indépendance. Comme on le voit, il suffit donc de très peu de choses pour que le peuple adhère à la politique des décideurs. Pour peu que les hommes politiques fassent ce qu'ils promettent lors de leurs campagnes électorales et, répondent aux attentes des populations, ils ne peuvent récolter que reconnaissance et admiration infinies tel dans le cas d'Owando.
Les revendications qui ont été avancées à Nkayi par les sages de ce Département ne diffèrent en rien à celles qui ont été exprimées un jour par les populations du Pool. Toutes, du Nord au Sud, aspirent à un mieux être dans notre république commune. Aux pouvoirs publics d'y apporter des réponses appropriées. Puisse les fauteurs de troubles et autres agités de Kinkala et ses environs se taire et rentrer dans le rang pour voir notre pays avancer vers d'autres réalisations du pouvoir de Sassou. Laissons-le travailler, maintenant qu'il a décidé de s'y mettre résolument pour le bien de tous. Bien que je ne boive pas de son vin, l'objectivité devrait l'emporter sur les clivages politiques, ethno-régionalistes, etc...
Les idiotes guerres qui ont fait reculer le développement de notre beau pays le Congo à des années lumières, particulièrement dans les contrées les plus lointaines, méritent d'être corrigées quels que soient les dirigeants.
Dressant le bilan de toutes les actions menées en faveur du désenclavement de l'arrière pays avec la construction et la réhabilitation des différents ponts au Nord comme au Sud dont on a fait une ½uvre salvatrice devant mobiliser tous les médias de la république, le Chef de l'Etat Congolais, apparemment modeste, a indiqué sagement que « ce n'était pas un exploit ». S'il a cru en cette phrase, il s'attend donc à faire mieux. Laissons-le faire ! Mais, comme les Congolais ont pris la fâcheuse habitude de régler leur compte personnel en s'en prenant au pays à travers ses symboles historiques et autres aux édifices nationaux, il ne s'agit nullement de banaliser ce qui a été entrepris.
Bien que les Congolais ne soient pas frappés par le syndrome de l'éternel recommencement, nombreux sont ceux qui, comme nos frères à la solde du maquisard Toumi, seraient paramétrés pour détruire. On construit avec les deniers publics, on détruit gratuitement, on reconstruit l'argent du contribuable, à la fin on casse sans rien payer... Telle est leur philosophie à eux nos cousins de la république ! Ainsi, chaque Congolais devra tirer les leçons des errements passés, si l'on ne veut pas vivre avec cette triptyque : Construire –Déconstruire – Reconstruire, mais aujourd'hui, au prix de combien d'âmes sacrifiées, de combien de familles endeuillées, combien d'orphelins ?
La « municipalisation accélérée » de Denis Sassou Nguesso étant passée par chez nous en pays kouyou, plus jamais, Owando ne sera à l'image de Fort-Rousset. Depuis que les pelleteuses d'Otchouèmbè sont passées lui faire un brin de lifting et l'embellir, ma ville d'Owando resplendit. Rendez-vous-en désormais à toute époque de l'année pour y faire la fête, et bonne fête chez moi !
De mémoire de Cuvettoises et de Cuvettois, particulièrement des habitants d'Owando, depuis la venue de Massamba-Debat en compagnie de son hôte zaïrois Kassavumbu, jamais le chef-lieu du département de la Cuvette n'a connu pareille concentration de Chefs d'Etat et de gouvernements au kilomètre carré. L'exploit a été réalisé grâce à la municipalisation accélérée de Denis Sassou Nguesso dont je ne suis pourtant pas un admirateur. La ville d'Owando devenu le théâtre d'une grande fête populaire les 13, 14 et 15 août 2007, a reçu pas moins de huit Chefs d'Etat venu honoré leur homologue Congolais en répondant présent à son invitation si lointaine dans les profondeurs de la forêt équatoriale.
En fait, la ville d'Owando n'a pas seulement été à l'honneur en ce seul mois d'août 2007. Elle a été de la fête, elle a fait la fête et elle a honoré ses hôtes de la meilleure des manières. Quel enthousiasme de la part du peuple congolais qui a répondu massivement présent à l'événement ! Là où certains esprits chagrins craignaient des débordements, la population d'Owando a plutôt choisi d'administrer à la nation tout entière une belle leçon de maturité, marquée du sceau de la réconciliation entre filles et fils du département de la Cuvette sous le patronage de son préfet Ngatsono Ikoullah aujourd'hui défunt.
Le mois d'août 2007 restera à jamais gravé dans la mémoire collective des Cuvettoises et des Cuvettois comme le symbole fort et palpable de la transformation en profondeur de l'image qui collait à la peau de leur département, celle d'une région arriérée et inhospitalière. Depuis 1960, année de l'accession du Congo à l'indépendance, jamais le département de la Cuvette n'a connu un tel bond qualitatif en matière d'infrastructures de base : routes, aéroport, hôpitaux, eau et électricité, etc... Owando a ainsi mis les grands plats dans les petits Pour « casser » cette image négative qui lui collait à la peau depuis des decennies.
Carton plein à Owando :
Tout a commencé par l'arrivée, le 13 août, du couple présidentiel à l'aéroport international Indanga d'Owando nouvellement livré aux autochtones en fin de matinée. Le couple présidentiel arrivait d'Ollombo, où il avait embarqué depuis cet autre nouvel aéroport international, inauguré la veille 12 août. Moins de vingt minutes plus tard, l'avion présidentiel atterrissait à Owando, chose impensable il y a encore si peu, même dans les rêves les plus fous de la part du président Lissouba qui voulait transformer le Congo en petite Suisse, lequel dans une cassette vidéo, parlant de la contradiction Yombi-Sassou comme s'il y en avait eu une à un moment de leur vie, et surtout comme s'il avait perdu la tête, renvoyait ces deux nordistes dos à dos disant en langue vernaculaire je cite : « ce sont leurs problèmes à eux les nordistes avec leur pétrole...».
Reçu au bas de la passerelle de son avion par les sages d'Owando coiffés et habillés en tenues traditionnelles, le président Sassou qui est un des leurs dans les pouvoirs occultes, a reçu de leurs mains les attributs du pouvoir traditionnel dont ils sont dépositaires au nom des ancêtres, afin de l'aider dans la réussite de son ½uvre de remodelage du pays. Après ces formalités coutumières et le passage en revue des troupes, le chef de l'Etat a procédé à la coupure symbolique du ruban consacrant la mise en service officielle de l'aéroport Indanga d'Owando. S'en sont suivis les mots de circonstance du Sous-Préfet d'Owando Paul Ganongo, du Préfet Gatsono Yoka Iccoulla(mort depuis), et enfin, l'adresse du Premier Ministre Isidore Mvouba Le Premier Ministre à qui revenait la charge de rendre compte de l'état d'avancement des chantiers de la municipalisation dans la Cuvette, et des réalisations accomplies, mais également la charge d'inviter les habitants d'Owando à partager le rêve de la modernisation de leur département, devenu en si peu de temps une réalité palpable et incontestable dira : « Lorsqu'on rêve seul, cela reste un rêve. Lorsqu'on rêve ensemble, cela devient une réalité ».
Les habitants de la ville d'Owando ont vécu en « live » la modernisation de l'arrière-pays à travers la municipalisation accélérée. Les chantiers ouverts, très rémunérateurs pour la main-d'½uvre, ont tellement absorbé des bras locaux valides mais inexpérimentés, que l'industrie artisanale locale de la récolte du « Tcham » en a pris un coup. De l'aveu même du Premier ministre Isidore Mvouba, il n'y avait plus assez de volontaires pour aller recueillir le « Tcham-Tcham » ; une forte pénurie de cette boisson s'est fait sentir à Owando durant les festivités des 13, 14 et 15 août 2007. Mais, le « Tcham », patron des lieux reviendra en force une fois la fièvre de la grand'messe retombée. Car le « tcham » faut-il le rappeler, est au département de la Cuvette ce que le vin rouge et le Bordeaux en particulier sont au département de la Gironde en France.
Municipalisation oblige, les Cuvettois ont donc préféré s'enivrer des Pétro-CFA plutôt que de se saouler au « tcham-tcham ». Au-delà de ces réjouissances, Isidore Mvouba a donné les raisons des retards connus dans les délais de livraison de certains chantiers. Les difficultés ayant émaillé l'½uvre de modernisation de la Cuvette étant dues, d'après le Premier ministre, aux négociations laborieuses entamées avec les institutions financières internationales, à l'adoption du budget de l'Etat de l'exercice en cours avec un retard d'allumage digne d'un pétard mouillé, et enfin, à l'incendie de la plate-forme pétrolière de Nkossa qui a généré un grand trou dans les caisses de l'Etat.
Pour les autochtones, ces retards qui ont empêché la municipalisation accélérée d'Owando de s'exécuter à un rythme convenable, c'est-à-dire en temps et en heure, sont apparues comme de simples péripéties sur le chemin de la modernisation du chef-lieu de la Cuvette, qui s'est embelli comme jamais auparavant.
Ballet diplomatique à Owando : La journée du 14 août aura été marquée en début d'après-midi par le ballet incessant des avions atterrissant sur le tarmac de l'aéroport international d'Indanga flambant neuf à Owando. Pas moins de dix chefs d'Etat et de gouvernement ont ainsi foulé le sol Congolais directement par le département de la Cuvette, pour rehausser de leur présence l'éclat des festivités du quarante-septième anniversaire de l'indépendance du Congo.
A des centaines de kilomètres de Brazzaville en pleine forêt équatoriale, le chef de l'Etat Congolais, a fait un « carton plein » en recevant ses pairs africains. A présent, ceux qui se demandent où va l'argent du pétrole congolais ont eu un petit aperçu avec la modernisation de la ville d'Owando entre autres. En l'espace de quatre heures, entre 15h30 et 19h30, sept Chefs d'Etat, un premier ministre, un ministre, et le représentant personnel d'un chef d'Etat ont été accueillis à l'aéroport d'Owando sous les honneurs de la garde républicaine. Dans la minute suivant l'installation du président tchadien Deby, l'avion présidentiel de la république Gabonaise man½uvrait déjà pour déposer devant le tapis rouge le président Omar Bongo Odimba. Retrouvailles et embrassades entre Sassou et son gendre en signe de bienvenue sur une terre congolaise qui n'a plus de secret pour lui, tant Omar Bongo Odimba l'a sillonnée du nord au sud et de l'est à l'ouest. Après Omar Bongo, ce fut le tour du Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et de sa délégation de fouler le sol d'Owando. Reçu au pied de l'avion par le Premier ministre Isidore Mvouba, le Camerounais aura comme ministre accompagnateur, Aimé Parfait Coussoud Mavoungou, à l'époque ministre congolais des Petites et Moyennes Entreprises, aujourd'hui ministre de la marine marchande.... L'arrivée de Joseph Kabila, Président de la RD Congo, fut un grand moment. Très applaudi, le jeune chef d'Etat a reçu l'étreinte fraternelle de son homologue et aîné, Sassou-Nguesso au pied de l'avion.
Réglées comme du papier à musique, les arrivées des délégations présidentielles à Owando ont connu une telle synchronisation qu'il n'était même pas envisageable de penser à un quelconque couac, encore moins d'envisager un contretemps dans le « timing » initialement planifié. Le savoir-faire du protocole national a permis au Président Centrafricain et son épouse, d'être reçus par le couple présidentiel avec maestria. Alors que la nuit commençait à prendre le dessus sur le reste des rayons de soleil qui brillaient encore sur la piste d'atterrissage de l'aéroport Indanga, c'est ce moment que choisira Fradique de Menezes le président de Sao-Tomé et Principe pour se poser à Owando. Une petite gymnastique protocolaire fut nécessaire afin de permettre son accueil dans les meilleures conditions. Le tapis dût changer de place et le dispositif protocolaire modifié. Reçu au bas de l'avion par son homologue Congolais peu avant 20h au clair de lune sous les lambris éclairés du nouvel aéroport international d'Owando, il clôturera ainsi ce long ballet diplomatique.
Comme en 2004 avec le Président Olussegun Obassanjo du Nigeria qui était arrivé le matin même du jour du défilé, le Président John Kuofor du Ghana qui assure également la présidence en exercice de l'Union Africaine, est arrivé le 15 août au matin par l'aéroport Indanga d'Owando quelques heures seulement avant le début des festivités à cause de son calendrier chargé. Reçu à sa descente d'avion par le ministre d'Etat Pierre Moussa, il a été directement conduit au défilé au Boulevard des Armées où l'attendaient Sassou Nguesso et les autres Chefs d'Etat et de gouvernements déjà installés à la tribune officielle pour donner le coup d'envoi des festivités. A peine était-il installé, que la fête pouvait alors commencer par le défilé.
Le défilé qui a vaincu les forces de la nature !
Ce 15 août, sur le boulevard des Armées flambant neuf à Owando, avait donc lieu le défilé civil et militaire. Un événement de portée internationale qui a mobilisé toutes les plus hautes personnalités. La fête a failli être gâchée par la pluie qui a mis à mal l'organisation des festivités à cause des quelques gouttes qui commençaient à tomber sur le macadam du Boulevard des Armées. Les ressortissants de la Cuvette allaient-ils prendre sur eux, la responsabilité de gâcher cette belle fête ? La pluie, un affront à la République et ses hôtes de marque qui avaient choisi Owando pour célébrer dans l'allégresse la fête de l'indépendance ?
Chacun sait qu'en zone tropicale humide, les pluies se font toujours inviter sans crier garde. Lors des festivités qui avaient eu lieu en 2005 à Impfondo, la pluie avait gâché la fête. Allait-t-elle récidiver en 2007 à Owando ? Là où les sages de la Likouala n'ont pu arrêter la pluie, les mages d'Owando ont décidé du contraire. Si par malheur il devait pleuvoir au Congo ce jour-là, ce ne serait pas à Owando. Les forces de la nature avaient décidé que l'espace sacré de la ville d'Owando serait préservé ce 15 août 2007. La pluie s'en alla faire ses simagrées à Brazzaville. Comme quoi, dans le département de la Cuvette, on ne joue pas avec les symboles. Parole d'un sage !
Le défilé eut donc lieu pendant plus d'une heure et demie, défilé au cours duquel, Owando aura vibré au rythme de la fanfare de la garde républicaine et aux tambours saccadés de la fanfare Kimbanguiste clôturant ainsi de belle manière, un défilé haut en couleur et riche en événements. La fête fut belle et sans fausses notes. Ce fut une réussite totale !
Le quarante septième anniversaire de l'indépendance du Congo à Owando a donc tenu toutes ses promesses. La célébration de cet anniversaire a été à la hauteur des attentes grâce à toutes les animations annexes et connexes qui ont accompagné ces festivités, à l'image du marathon, du concert gratuit offert au site touristique de Mombo-Beach par le groupe Wengué BC-BG de J.B Mpiana venu de la République Démocratique du Congo, de l'élection de Miss indépendance organisée par Lumières d'Afrique, événement patronné par les premières dames du Congo et de la République Centrafricaine. A l'issue du défilé, c'est à « l'enfant du pays » qu'est revenue la palme d'or de la première édition de « Miss indépendance 2007 ».
Le bouquet final de toutes ces festivités aura été sans nul doute, le banquet dansant offert ce 15 août 2007 par le couple présidentiel à tous ses hôtes de marque dans le grand chapiteau érigé à deux pas du palais présidentiel. Banquet précédé de mille feux d'artifices au grand bonheur des Cuvettoises et Cuvettois. Comme l'ont chanté ce soir-là les Bantous de la Capitale : « Choisis ou c'est lui ou c'est moi, oyo motéma élingaka », les ressortissants d'Owando et du département de la Cuvette ont choisi la modernité dans la paix !
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